Gapen'cimes

Infos sur la course

Gap (05), le 02/10/2011
25 kilomètres
Mon temps perso : 03:28'02''
Mon classement : 250e / 559

Gap (Vapincum), a été fondé lors de l'édification de la voie romaine (Via Cotta) par Cottius, un chef de tribus de la vallée de Suze entre 14 et 6 av JC. À cette époque, l'emplacement de la future ville se résumait à un camp romain. C'était la station la plus importante entre Turin et Sisteron. En 22, le site de Gap devint le départ d'une voie romaine vers Valence. 

Trail des crêtes

 25km de plaisir avec 1500m de dénivelé positif  et autant en négatif sur une crête magnifique qui domine Gap. Mon temps n'est pas transcendant, 3h27' je crois mais j'en ai encore plein les yeux et aussi, à l'heure j'écris, plein les bottes ! J'avais pris l'appareil photo pour immortaliser tout ça.

Avant le départ une brève rencontre avec Pastis et Dedette qui vont partir une demie heure plus tard pour le 12km

J'avais bien repéré ou se trouvait le poste de secours au cas , mais le but de cette photo est de montrer la crête que l'on va gravir. Le départ ce fait dans une ambiance de feu. Nous sommes dans les 600 à partir. C'est très rapide devant ! Je me place dans les 200 premiers et sur le petit tour de lac, je reste sur ma position et attends de voir ! le chemin du canal se transforme en jolie promenade avant d'attaquer le dur. Et il arrive très vite ! Sans prévenir, un petit mur que l'on gravit tant bien que mal. Et pour ma part, très prudent....

J'arrive vite au 5ème et relance bien dans le petit replat qui suit jusqu'au km 7 je me refais une petite santé au ravito. Après, c'est une autre histoire, car en levant un peu la tête, eh bien, 700m plus haut, il y a le sommet de Cuchon. Et comme un fait du hasard, on y va !

Le début, j'essaye de trottiner un peu, mais je me calme vite, car la pente se redresse sérieusement et fais comme tout le monde......Je marche vite mais marche quand même

 

Attention de ne pas glisser ou tomber !

Jolie procession, non ! , il reste encore environ 400m à gravir !

Et oui, on voit le sommet, encore tout haut !

En fait, pas grand chose à dire, sauf que le but du jeu est d'arriver au sommet le plus frais possible et dans un temps correct. Mais que c'était beau ! Personnellement, je n'étais pas trop mal et marchais relativement vite encore. 

Au sommet, je bascule avec comme vision dantesque, toute la crête en enfilade.  

Je coure quand je peux, mais dans les grosses descentes, je reste très prudent. C'est un véritable plaisir de crapahuter dans ce joli coin.

Il y a encore 3 montées et donc trois plongeons avant d'arriver au sommet du pic de Charance. Pour le moment, je gère très bien, appareil photo à la main, mon effort. Je commence à doubler quelques coureurs en difficulté mais dans l'ensemble, tout le monde plaisante encore. 

Celle , je l'ai faite à fond, afin de rattraper le petit groupe devant. Objectif atteint et je peux remonter la énième côte serainnement.

Des randonneurs qui nous attendaient pour nous relancer avant la montée du pic !

C'est vraiment la grosse ambiance chaleureuse de tous trails et cela faisait du bien au moral, car on voyait que cela n'était pas encore fini. Avec cette succession de montées-descentes, je commençais à avoir les jambes un peu lourde. Heureusement, je m'alimentais correctement et buvais beaucoup. Donc pas de fatigue, mais juste de petites gènes musculaires et aussi mon épaule qui n'aime décidément pas trop les descentes.

Allez, pour changer ! Encore une descente puis encore une montée. J'ai le nez encore un peu encombré ce qui m'empêche de respirer normalement. Le paysage est à couper le souffle (ce qui n'aide pas non plus !). Ouf ! ça y est, reste maintenant une énorme descente, jusqu'au ravito du 15ième.

Face à la pente, plié en avant, je perds rapidement de l'altitude et reste bien sur mes appuis pour ne pas chuter. Plus d'un commencent à avoir des difficultés. On se motive les uns les autres

Le ravito enfin ! Je mange et bois, puis repars pour la dernière petite difficulté jusqu'au col de Glaize.

C'est presque agréable, s'il n'y avait pas la fatigue. C'est une longue pente douce à travers pierriers et petites forêts  de mélèzes. Je m'efforce de trottiner régulièrement et le col arrive très vite.

C'est le dernier ravito avant l'arrivée. Et j'en profite bien car il reste encore presque 8km en légère descente. je repars sur les chapeaux de roue bien décidé d'en découdre. je double deux coureurs devant moi et me lance pour ainsi dire à l'assaut du plaisir de l'arrivée. je sais que ma famille est bas, à m'attendre. Femme, belles soeurs et nièces doivent commencer à trouver le temps un peu long. J'ai le devant des cuisses qui chauffe, du  au diverses descentes un peu hard mais cela va passer. En effet plus j'approche et plus j'ai le moral et plus je fonce pour bien finir. Il y a du monde, et j'entends un cri (c'est ma femme). Elle se met à courir pour m'accompagner (c'est bien la première fois que je la vois courir ainsi). je prends le luxe d'accélérer sur la fin et passe le porche en 3h27' trop content d'en finir.

je suis tout de suite accueilli par Dedette et Pascal !! je retrouve ma femme et famille un peu plus loin. Maintenant, le réconfort et le repos !       

 

Les résultats :  http://www.gap-trail-nature.com/fr/infos-course/resultats-dotations-et-recompenses.html

1er   Julien Rancon   en 2h00'45"

9ème et 1ère  F  Céline Lafaye  en 2h21'09"

Hemil 250ème  en 3h28'02"   35ème/93 V2

559ème en 5h45'09"

     

 

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