Semi de Briançon
Infos sur la course
Briançon (05), le 05/07/2008
21 kilomètres
Mon temps perso : 01:39'10''
Mon classement : 236e / 667
Le site de Briançon a été occupé dès l\'âge du bronze. Des peuplades celto-ligures, les Brigiani, sont à l\'origine du nom romain Brigantio, Brigantium (racine celtique brig, «lieu élevé»).
A l\'époque romaine, Briançon fait partie des Alpes cottiennes, gouvernées un temps par le roi Cottius.
33ème Semi marathon de Névache à Briançon :
Mon premier jour de vacances et il a fallu que je me mette une course sur mon calendrier ! Mais depuis le temps que j\'en entends parler. De plus, c\'est peut-être la dernière, alors vous pensez bien ! Ce vendredi, j\'arrive trop tard à Pelvoux avec mes enfants, donc décide le lendemain matin de me rendre sur Briançon pour récupérer mon dossard.
Samedi 15h, je repars sur Briançon, bien décidé d\'en découdre avec cette course au profil bien
unique ! Et oui ! elle a tout son parcours en dénivelé......négatif ! Organisée par l\'armée, vous pouvez lui faire confiance, tout est bien graissé et il ne manque pas un bouton ! Nous devons prendre des navettes qui nous amènent par l\'itinéraire du semi jusqu\'au départ à Névache, jolis petit village dans la vallée de la Clarée.
Bon, j\'arrive un peu tôt sur place, ce qui me permet de retrouver Pascal, qui est venu en vélo afin de me suivre et de m\'encourager ! Après un échauffement un peu bizarre, et beaucoup de farniente nous nous dirigeons vers le départ qui est donné à 18h30 sonnante ! Environ 700 personnes, moitié italiens et moitié français s\'élancent d\'un même pas vers Briançon, 21 kilomètres plus bas ! Nous partons d\'une altitude de 1700m pour arriver aux environs de 1300m.
J\'avoue que je suis parti très confiant, pensant même faire un bon temps. les premiers kilo sont agréable et je pars d\'abord calmement pour éviter l\'accident, puis accélère régulièrement afin d\'atteindre mon rythme 10km ! la température est agréable et avec le soleil en plus car à la montée, nous avons eu l\'inquiétude de la pluie ! Donc un long faux plat descendant qui nous amène jusqu\'au carrefour de la vallée étroite et de bardonécchia. Pascal, casaque noire me retrouve sur son destrier écumant, lance au poing...non l\'appareil photo à la main et mitraille sans arrêt ! Les 5 premiers kilo en 20\'45" !
je pense que c\'est un peu rapide, mais je me sens trop bien et continue. Nous traversons ce charmant village de Plampinet (1478m), ou beaucoup de spectateurs nous applaudissent au passage. puis arrive cet interminaaaaaaaaable faux plat de 8,5km en ligne droââââte où là, je commence à sentir mes jambes un peu loooouuuuurdes ! Je passe tout de même les dix kilo en 42\'49", mais après le calvaire commence! Je sens que Pascal s\'inquiète un peu de me voir ralentir un tantinet, puis franchement. mais là, rien à faire et malgré les bidons d\'eau qu\'il me donne et les sucres des ravito, j\'ai l\'impression de m\'arrêter complètement de courir.
Nous atteignons Val des Près (1400m) et les 15 kilo en 1h05\'50". C\'est terrible de se sentir mal comme ça, et encore plus terrible de se faire doubler par des groupes sans pouvoir
réagir ! Les jambes ne répondent plus et mes relances sont de plus en plus courtes! je pense avoir surestimé cette longue "descente" et aussi, que je ne suis pas un coureur du soir ! je l\'avais déjà remarqué dans d\'autres courses. je remercie, d\'ailleurs Pascal qui m\'a soutenu jusqu\'au bout...encouragements...eau..plaisanteries..merci à toi, même si je ne parlais plus du tout sur le moment !
Arrivent quelques montées vers la Vachette. Avec le changement de relief, j\'arrive à relancer un peu et me maintenir dans un rythme un peu plus agressif. La Vachette, carrefour avec la route qui monte au Mont Genèvre et là, des jeunes nous proposent des boissons rafraîchissantes et encore beaucoup de monde et toujours mon Pascal qui m\'accompagne. puis, on retrouve ce faux plat que j\'ai depuis le début, où je n\'arrive toujours pas à savoir comment courir. Heureusement que le paysage et magnifique !
la route passe entre le fort des Salettes et le fort de l\'Infernet. En contrebat le pont d\'Asfeld enjambe la Durance. Une toute petite pluie fine et agréable nous accueille pour franchir la porte fortifiée de Pignerol. Puis c\'est la descente de la grande Gargouille (pavées et rigole au milieu). On ressort par la porte d\'Embrun et retrouve l\'avenue de la république, que l\'on descend toujours jusqu\'au rond point du quartier de Ste Catherine. Encore 200m de légère remontée jusqu\'à la caserne, mais celle là, interminable et c\'est l\'arrivée avec la foule et le tapis bleu et les secondes qui s\'égrènent. Ouf ! 1h39\'10" !
Pascal a été dévié en haut de la ville, et je n\'ai pas pu le retrouver. Une bonne animation et un bon ravito me permettent de récupérer rapidement. Je discute avec un Parisien qui termine juste après moi et qui me dit qu\'il a été aussi surpris par le parcours. Je pense aussi que l\'altitude joue un rôle important : je suis arrivé la veille de o mètre et courir sans quelques jours d\'acclimatation......
Un grand Merci à l\'armée pour cette 33ème organisation sans rupture et sans faille ! En espérant que ce ne sera pas la dernière !!!! La municipalité pourrait prendre le relais ????!!!!????