Trail du chateau de Portes

Infos sur la course

col de Portes (30), le 29/03/2009
32 kilomètres
Mon temps perso : 02:27'30''
Mon classement : 41e / 133

A la suite d’exploitation intensive des mines de charbon sous le site, les terrains s’effondrent provoquant la ruine du château, évacué en 1929, et la démolition du village rebâti 300 m.

Le trail du Château de Portes :

Avez-vous déjà vu deux dinosaures en Berlingot ! Non !?!  Bah c’est fait car nous avons covoituré, Tricycle et moi. Il y avait des bornes photographiques sur la route, mais il parait qu’on n’allait pas assez vite sur la route ! Par contre le tarif est un peu cher ! Nous arrivons à Salles où nous retrouvons notre compère jymm. Dossards en poche, nous montons dans un busératrops (c’est un peu plus grand), qui nous amène directement au pied du château de Portes.

Sur place, nous avons retrouvé l’ambiance de l’extinction de notre espèce (froid et vent), mais grâce à un breuvage caféiné et de quelques échauffements adaptés, nous arrivons à survivre (et c’est la deuxième fois). Il y a un attroupement face au château et très curieux que nous sommes, nous nous joignons aux 200 participants. Dans un parfait ensemble (il y a eu un claquement sec), nous voila tous partis derrière le château, puis tournons autour pour revenir au point de départ comme un vol d’étourneaux.

Je ne me retourne pas, car je sais que dinotricycle et dinojymm me suivent de prêt (j’ai confiance en leurs capacités de survie). Nous suivons de belles crêtes en faux plats descendants qui nous obligent à cavaler d’un bon rythme. Je me réchauffe rapidement, mais que ça file vite devant ! La piste est bonne, et la température devient agréable. Je passe le 5éme kilo, puis le premier ravito (ils ont pensé à nous nourrir pendant la grande transhumance). Je n’ai aucune notion du temps qui passe (vous pensez bien, depuis le quaternaire), je sais qu’il faut courir pour rejoindre la grande vallée (Grand Combe) où on sera en sécurité.\"\"

De jolis monotraces qui serpentent dans la forêt et je continue à cavaler comme un fou avec le souci constant de conserver ma vitesse en économisant un max mes efforts. Nous sommes trois à quatre à nous relayer et nous attaquons la grande descente  vers le ravito-relai. Le village est traversé en coup de vent, une petite boisson et quelques morceaux de chocolat plus tard, c’est la grande montée d’abord sur petite route puis sur une large piste, bien régulière. Elle est belle cette côte ! Je prends un bon rythme pas trop rapide, toujours avec le même petit groupe, puis on bascule sur l’autre versant et là, grosse chute d’un gars devant moi. Je l’aide à se relever : pas de mal, heureusement, car c’était impressionnant ! je continue à descendre sur cette mauvaise piste et là, nouvelle chute devant moi. Mais, cette fois, c’est une jeune femme ! Les avant bras et la joue bien abimés mais ça va, elle continue ! J’ai bien retenu la leçon, je reste très concentré, car c’est vite arrivé avec la fatigue !

En bas, encore un petit village de traversé, puis une nouvelle côte, encore sur une mauvaise piste puis  la descente sur les ancienne mine. C’est magnifique ce coin là ! Je suis toujours avec les mêmes et on s’accroche ensemble dans la dernière montée. Une jolie monotrace  avec des bons virages avec des marches en rondins. Dur, dur et les dernières, j’avoue que je marchais ! Enfin le dernier ravito ou on nous annonce encore 4 km dont 500m de montée.

Bah, là, il faut dérouler. Si je pouvais encore gagner quelques places ! la petite descente au milieu des petits murets de pierre et le dernier petit escalier de pierre, terrible pour les genoux et nous arrivons dans la Grande Vallée ! Je passe le petit tunnel en accélération et m’écrase  dans le petit chemin ensablé. Impossible de courir dans ce sable ! Une féminine s’arrête net devant moi, épuisée. Je l’entraine avec moi. C’est ballot ! Il ne reste que 900m ! Allez ! 400m, plus que 200m… le gymnase et l’arrivée dans les 50 premiers !!!!   

Je retrouve mes deux collègues de parcours qui ont eu moins de problème dans ce sable. Et Tricycle, qui arrive tout juste six minutes après ! Super !  Et jymm, dans sa belle foulée ! Le trio est recomposé. Et maintenant place aux festivités ! La remise des prix, l’apéro offert par le maire et le repas pantagruélique, que j’ai failli ne pas avoir ! Les blagues fusent et le vin coule à flot (Heu, là j’exagère).

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