Antérieurement à la conquête romaine, le territoire formant aujourd\'hui le département du Gard était entièrement occupé par les Volces Arécomiques, ils étaient venus vers l\'an 400 avant J. C., remplacer sur ce sol les Ibéro-Ligures, qui l\'avaient peuplé avant eux. Nous savons par les géographes anciens que les Volces Arécomiques s\'étaient établis dans les diverses vallées arrosées par le Gardon et sur la rive droite du Rhône, que leur capitale était Némausus, et qu\'autour de cette capitale se groupaient vingt-quatre oppida moins importants.
Le Semi marathon de Nîmes :
C’est un temps magnifique qui nous accueille pour ce 17ème Semi Marathon de Nîmes. Pas trop chaud, mais, aye aye, tout de même un peu de vent. Comme prévu, je retrouve Tricycle en pleine forme et partons pour un petit échauffement dans les Jardins de la Fontaine. Enfin, on essaye car je crois qu’à nous deux, nous connaissons une bonne moitié des participants !
Tricycle, toujours modeste, m’annonce 1h50 et moi je vais me battre pour approcher les 1h30. Allez, nous nous mettons en place. Mes collègues de club rentrent tous dans le sas préférentiel. Je reste juste derrière avec Tricycle. Je les rattraperai bien. Nous sommes presque 1200 au départ !
Viennent les annonces habituelles de l’organisation et les remarques quelques fois désopilantes de tricycle qui détendent bien l’atmosphère dans notre coin et enfin le départ à 9h. Ah oui ! la première minute du départ. Non seulement, il faut faire attention où l’on met ses pieds, mais aussi aux pieds des autres. On perd quand même pas mal de temps dans cette histoire. Nous rejoignons les quais où là, surprise, ma femme me pousse en avant de ses cris !
Bon, ben, il ne me reste plus qu’à attaquer. Je connais maintenant bien le parcours car pour la 3ème fois, je m’y épuise. Je sais qu’il faut que j’assure les dix premiers kilomètres car au retour, il y aura du vent de face.
Finalement, j’aime bien ce parcours. Le début, où l’on côtoie les beaux quartiers, puis des quartiers plus populaires et enfin des petites routes en pleine campagne avant de revenir en ville. Cette première moitié se passe conforme à mon plan. J’essaye de rester régulier et toujours un peu plus rapide que les concurrents devant moi. Je grignote tous mes collègues de club petit à petit en les encourageant au passage. Je dois tourner à 4’15/km et me sens vraiment en dedans. Les 8km en 34’12 et les dix en 42’50’’.
Au ravito, un petit gel et de l’eau et je repars avec le même plan. Mais cette fois avec le vent de face. Je passe encore deux collègues et maintiens mon rythme. J’ai toujours une petite crainte du côté musculaire pour les jambes, mais pour le moment tout va bien ; alors je relance pour doubler tout en restant prudent.
Je passe le 14ème kilo en 1h00’39’’ et mentalement, je me dis que cela va être dur pour l’objectif. Mais bon ! Je vais me battre jusqu’au bout. Pour m’occuper dans ces grandes lignes droites, je me chronomètre entre le 14ème et le 15éme : 4’26’’. Le rythme baisse un peu et je sens d’ailleurs, que les relances sont un peu plus difficiles. Petit réconfort, les autres aussi ! Au 16ème, je passe sous la voie rapide et rentre dans la ville. Il y a de plus en plus de monde pour nous pousser. Allez, maintenant, c’est tout au feeling. Je ne regarde plus mon chrono.
Deux gars me doublent, et je résiste. J’en redouble un en passant à la corde dans un virage. On se touche un peu mais je passe et j’accélère. Et ça va être la bagarre comme ça jusqu’au pont de la voie ferrée. Je pense à tricycle. Le connaissant, il doit se battre derrière aussi, alors il ne faut pas que je lâche mes efforts. Je passe le dix neuvième kilo et double deux légionnaires en leur lançant ‘’allez, comme à l’entrainement’’ Ils rigolent et me suivent. On arrive sur l’avenue Feuchère et les Arènes. Je résiste toujours, mais pas facile car tout le monde se bat maintenant.
Et enfin j’arrive sur l’avenue Jean Jaurès face à la Tour Magne. 300m et c’est l’arrivée. Il y a beaucoup de monde et ça me motive pour un dernier baroud d’honneur ! Je franchis la ligne en 1h31’56’’ satisfait car c’est mon meilleur temps !
Bon, l’objectif n’est pas encore atteint, mais ce n’est pas grave ; ce sera pour la prochaine fois, à Pentecôte à Embrun ! Je retrouve petit à petit mes collègues autour d’une bonne collation. Je sais maintenant que je peux encore un peu plus forcer. A force de discuter, je rate l’arrivée de Tricycle qui fait un super temps. Nous rentrons en trottinant jusqu’à chez moi pour une bonne bière et nous nous quittons plein de souvenir dans la tête.