Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via Cottia aux abords de l\'oppidum d\'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l\'archevêché et de la cathédrale, devient la capitale de civitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes.
Le Semi d\'Embrun :
Courage ! Fuyons ! C’est en deux mots ce que j’ai dit à ma femme à l’approche de la féria de Pentecôte à Nîmes. Traditionnellement, nous partons loin de tout ce bruit et massacre de taureaux.
Ce semi d’Embrun tombait à pic ! De plus j’adore ce coin là ! Donc, samedi, petite balade dans la Vallouise et dimanche matin, nous partons à Embrun, environ 40’ de jolies routes de Pelvoux. Nous arrivons même un peu tôt sur le plan d’eau. Ma femme et moi partons nous promener au dessus du plan d’eau,

puis retrouvons le départ avec l’intention de rejoindre Pascal.
Bon, je ne le vois pas, alors je dis à ma femme que je vais tourner autour du plan d’eau et si jamais elle le voit, lui dire de m’attendre. Je reviens et elle me dit qu’il est parti par là mais qu’elle n’avait pas envie de lui courir après. Je repars donc dans l’autre sens et fini par croiser Pascal et nous continuons.
Le site est vraiment enchanteur, et le parcours, même s’il se fait en deux boucles, est magnifique. Il me fait penser à un papillon. Deux petites ailes bleues bordées de vert pour le tour du plan d’eau et deux grandes ailes vertes avec le dessin de la cité d’Embrun au milieu bordées en bas du filet bleu de la Durance.
Allez, restons concentré ! 9h30 et nous sommes 84 partants.

Que des coureurs affutés, et des triathlètes en manque de sensation !

Avec Pascal nous partons dans les 20 premiers, mais comme ça partait très vite, nous baissons un peu le régime et nous nous retrouvons un peu près à la 27
ème place. Le premier tour de la petite aile bleue, environ 3km se passe bien, avec un bon rythme régulier. Mais, Pascal, je ne le sentais pas très bien. D’habitude, à l’entrainement il me met toujours 50m dans la vue, puis pendant les courses, il part devant, et après, je ne le vois plus !

Donc, me voilà dans la grande montée (3km5) de la grande aile que je gère régulièrement jusqu’à Embrun que nous traversons de part en d’autre par une rue piétonne, avant d’aborder la descente sur la Durance de l’autre côté. Je me retrouve devant un petit groupe de 5 coureurs dans le faut plat vers le départ. Je me relaye avec un gars à tour de rôle ou plutôt, chaque fois que je le doublais, il me repassait devant en accélérant. Et les quatre autres nous suivaient ! J’ai fini par augmenter mon allure pour rester devant. J’ai gardé comme ça mon avance pendant le deuxième tour de la petite aile bleue, avant de me faire rattraper et doubler comme une flèche par l’autre gars !
Arrive la côte de 2,5km de la grande aile que je monte, accompagné des 4 autres coureurs. Ils me doublent mais repasse le quatrième et stabilise la position jusqu’à Embrun. Puis de nouveau la descente à fond où je me rapproche du petit groupe tout en agrandissant l’écart avec mes poursuivants. Sur le dernier faut plat, je double encore un concurrent et sprint sous les applaudissements de ma femme jusqu’à la ligne d’arrivée en 1h34’54’’.

Premier vétéran 2 !
Je n’en revenais pas !
Pascal arrive un peu plus tard, en colère ! Il n’était pas très en forme, mais quand même en 1h51’. Il n’était pas facile ce Semi car il fallait bien négocier les deux côtes et ne pas trop perdre de temps dans le tour du plan d’eau. J’ai trouvé une ambiance super sympa et le podium, bien animé. Dommage, Pascal, que tu ne sois pas resté.
Le podium !
