Sentiers des Bouzèdes
Infos sur la course
Génolhac (30), le 02/08/2009
11 kilomètres
Mon temps perso : 01:27'40''
Mon classement : 43e / 150
Génolhac, pendant l\'Antiquité, est sur la piste de l\'étain, métal indispensable à la fabrication du bronze. Cet étain venait des îles Cassitérides (les îles Sorlingues au sud-ouest de la Grande-Bretagne) en Cornouaille britannique. Elle était probablement sur la piste des Phéniciens, des Phocéens et des Romains. Cette piste devait devenir le chemin
Régordane (GR700) qui traversait Génolhac et reliait la Province romaine à l\'Auvergne.
Sentier des Bouzèdes :
J’avais une énorme envie de sortir ce dimanche avec mes nouvelles baskets avant mes deux trails du mois d’Aout. Alors en plus si c’est en compagnie de Tricycle et Jymm. Pas d’hésitation je signe !
Et même après une grosse nuit d’orage où tous les chats noirs c’étaient donnés rendez-vous dans le ciel, cela ne nous a pas empêché de nous retrouver à Génolhac sous un beau soleil. Un dossard avec un beau tee-shirt et un pot de confiture de châtaignes plus tard, nous choisissons pour échauffement la méthode de Jymm, finalement !
Et nous voilà parti vers 9h30 comme les 145 autres concurrents vers le sommet du Mas de la Barque qui culmine à 1425m. Le départ étant à la modeste altitude de 480m. 11km700 de paysage magnifique avec vue imprenable sur les Cévennes et les monts Lozère !
Je me suis fait un peu piéger au départ. J’ai bien vu Tricycle partir au petit trot, mais impossible de me sortir du gros de la troupe. Bon, pas de panique, je vais attendre mon tour. Bien, voilà ! Ça monte tout de suite très dure au dessus de Génolhac. Il y en a même qui commençait à marcher. Je prends mon petit train train et remonte tout doucement des places.
Puis arrive le chemin dans la forêt qui monte toujours. En fait, ça va monter pendant 7km et j’essaye de rester à une allure constante. Au milieu de la course, nous sortons de la forêt. Le paysage est magnifique. On en oublie même la montée ! Il fait très bon et j’aperçois au loin le sommet de Bouzède (puisque le chemin porte son nom). Beaucoup d’eau sur le parcours et des épongeages bien rafraichissant !
Et ça grimpe toujours. J’arrive à distancer petit à petit un petit groupe de coureurs sauf un qui fini par me passer. J’accélère un peu pour rester à environ 15’’ derrière. Nous arrivons sur une crête, puis descendons légèrement pour remonter dans un petit vallon. Je me rapproche du coureur. Les autres sont loin derrière. On nous annonce enfin que les grosses montées sont derrière nous. Du coup, c’est parti pour la bagarre.
Je suis décidé de parcourir les 3 derniers kilomètres à fond les baskets ! On m’annonce 47ème. La grande montée c’est bien déroulée, alors c’est parti. Le gars devant moi doit être à 20m mais il va vite aussi ! Dans ce grand faux plat, nous doublons 2 coureurs, puis arrive 400m de côte. Alors là, je me dis que c’est là ou jamais. Je le passe un peu avant le milieu de cette côte en l’encourageant au passage. Et moi, j’accélère encore ! La forme, quoi !
Au sommet je double un dernier concurrent avant de me jeter dans la descente pour le dernier kilomètre. L’arrivée est en vue et je sprint tout contant d’être là ! On m’annonce avec un mauvais numéro de dossard et je hurle « pas 64 mais 84... » et ça fait rire tout le monde.
Au final je suis 43ème en 1h27’40’’. Je retrouve Tricycle rayonnant et d’autres connaissances. Le ravito, aussi, histoire de reprendre quelques calories éparpillées dans la grande montée et Jymm qui a lâché ses féminines. Nous nous faisons redescendre dans la vallée par un sympathique couple de V4, puis resto bien mérité et retour dans nos chaumières respectives.