Foulées des Halles

Infos sur la course

Vauvert (30), le 06/09/2009
12.3 kilomètres
Mon temps perso : 00:53'36''
Mon classement : 79e / 254

En 1326 le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige, avec l’aide de l’autorité ecclésiastique, 300 d’entre eux à effectuer des pèlerinages. 100 de ces pèlerins sont dirigés vers St Gilles et Vauvert. Impressionnées par les représentations théâtrales données sur le parvis de la cathédrale, des « diableries », ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d’une chose fantastique mais située loin, très loin, « au diable Vauvert ».

Les 22èmes foulées des Halles : 

Pour moi, Nîmois; Vauvert n\'est pas au diable, tout au plus 18km et donc, ce matin pas de précipitation. Levé 7h, je décolle à 8h et arrive à Vauvert pour 8h30. Le départ est à 10h alors j\'ai le temps de chercher Tricycle et de discuter avec les connaissances. Je retrouve nos amis (le couple V4), lui court les 12km ! Je récupère au passage mon dossard (8€) et vais m\'entrainer dans la petite ville.

Deux tours dans la ville avec quelques côtes et aussi quelques accélérations, puis je retrouve le départ aux Halles. la course fait 12.300km, mais le parcours a changé donc je ne sais pas. Nous sommes 260 environ dont 7 de mon club.

10h, nous nous élançons pour un tour de 1k300 dans Vauvert  où mes pensées vont vers Tricycle que je n\'ai point vu. j\'espère qu\'il n\'a pas eu de problème. Il a du trouver plus sage de rester chez lui pour se reposer de son périple au GRP le week end dernier. Du coup, j\'ai réflèchis sur ces courses de ouf . L\'entrainement spécifique qu\'il faut accumuler pour tenir pendant plusieurs dizaines d\'heures.

Moi, ça y est, ça monte pas mal. Je règle mon allure afin d\'être un tantinet plus rapide que ceux qui me précèdent. La température est idéale avec un petit vent de face de temps en temps. Aux 5km, je regarde ma montre : 24\' ! ok, super car la piste à toujours un pourcentage positif. je suis assez content car je gère de mieux en mieux les côtes. Cela doit être grace aux entrainements que je m\'impose dans la garrigue Nîmoise. D\'ailleurs, c\'est de plus en plus dur pour moi ces entrainements. Heureusement que je me rends compte que grace à eux je progresse encore un peu. Et cela me motive de continuer, mais jusqu\'à quand ? 

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Je passe le 7ème kilo sans ralentir et bascule même dans des descentes où décidément je suis très à l\'aise. Puis arrive un long faux plat avec ce petit vent de face, mais je m\'accroche car maintenant le plus dur est fait. Finalement, j\'aime bien les courses. Nous sommes tous là à fournir un terrible effort, chacun à son niveau et vers un même but : TERMINER !  Et puis, il y a cet esprit de compétition qui est très grisant, même si quelque fois il y a des petites douleurs ou autres problèmes qui surgissent et qui gachent un peu cette fête sportive. Nous ne sommes pas des machines et il faut savoir stopper quand notre grand corps malade crie "au secours". Au diable la performance quand les tendons gémissent, au panier les records quand les boyaux se tordent.  

Le parcours est maintenant vallonné avec de bonnes descentes entrecoupèes de quelques raidillons bien coupe jambe. Il s\'agit de maintenir sans faiblir ma position. Il ne reste plus que 3 km dans cette sympathique forêt. les ravitos sont très présents et bien achalandés. je trouve d\'ailleurs, ces moments très réconfortants. Toujours un petit mot agréable des bénévoles. le petit raisin sec ou le morceau de banane ou tout simplement le morceau de sucre avec de l\'eau. Quand il fait chaud, et bien, le verre d\'eau passe par dessus la tête pour un rafraichissement bénéphique. Il y a aussi les éponges que l\'on se passe à travers le visage pour enlever le sel qui pique les yeux. Je constate que beaucoup de monde en profite à part quelques irréductibles gaulois qui ont peurs de perdre du temps. Alors que le temps, ça ne se perd ni ne se gagne; il s\'écoule tout simplement.  

Et j\'arrive dans les ruelles de Vauvert. Il y a beaucoup de monde. il doit rester un peu plus d\'un kilo de bonheur que je m\'applique à réduire un maximum. On n\'est pas un peu fou quand même ? C\'est le moment le plus fort en émotion que ces dernières foulées où l\'on s\'oblige à sourire, à remercier, tout en gardant un oeil derrière; dans le cas ou un malotru voulait nous voler notre priorité, notre petit moment de célébrité et de fierté. Et là, la fatigue s\'est envolé comme par enchantement. On court le buste droit et la tête haute, on vole vers la gloire et au diable tout le reste. 

Je passe la ligne en 79 ème position (6ème V2) avec un chrono de 53\'36" pour 12km300. mais quelle importance ? je retrouve tous mes amis qui ont eu les mêmes plaisirs, problèmes, souffrances; mais nous sommes encore une fois tous à l\'arrivée devant une bonne collation et plein de projets futurs dans notre grande citrouille qui nous sert  de réserve à neurones. 

merci aux organisateurs et continuez à nous servir de ce pain là ! Jusqu\'à plus faim !                  

 

   

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