Les alluvions fertiles de la Vaunage ont permis depuis des millénaires, la culture des céréales. Ces céréales étaient broyées de manières artisanales à l\'aide de galets le plus souvent en grès. Les premières "meules" étaient de formes rectangulaires. Le grès a été remplacé par le basalte. Plus tard, la forme de la meule devient circulaire donnant vie à la meule rotative. Cependant ces meules sont toujours actionnées à la main. Puis la force de l\'eau ou du vent est utilisé pour ce travail. A St Come, il existe deux moulins : le premier en bas à eau et le second en haut, à vent.
L\'Hivernatrail :
Et bien voilà ! C’est le dernier trail de l’année ! Je pars assez confiant au vu de mon repos et de ma dernière course. Je pense m’être correctement soigné se coincement de nerf à la jambe. Tricycle est toujours fidèle au poste et je dois lui faire bonne figure. L’échauffement est correct et l’ambiance sur place, très chaude. Heureusement car il fait bien frisquet ! je porte quand même deux couches, un bonnet et de bonnes chaussettes et mets les gants.
Le départ, dans les cents premiers, se déroule normalement, dans ces cas là ! Il y a du monde. Je pense, plus de 700 tout confondu (solo et relais). J’essaye d’être le plus régulier possible. Surtout pas d’à-coups ! Je vois Tricycle partir sur la gauche et reste tranquillement au contact. La première montée arrive assez vite, oh pas difficile et bien régulière sauf les virages qui se redresse un peu. Je me teste et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Maintenant, on attaque les monotrace. C’est vraiment super, cette sensation de filer entre les arbres à gauche, puis à droite etc. On double, ou on se fait doubler, mais toujours, la courtoisie s’impose. Tiens ! C’est Tricycle devant ! Je passe à gauche ! Ok tout va bien ! Un peu plus loin c’est ma collègue de club. Salut Fanette ! Tu fais le complet ? Oui ! Ok, je passe ! Bonne course ! Et cela continue comme ça pendant un certain temps. Je relançais toujours bien, sans forcer !
Et cette foutue douleur qui revient ! Ce n’est pas possible ! J’ai de plus en plus de mal à soulever cette jambe. Les côtes deviennent pénibles. Je ralentis et laisse passer les coureurs maintenant. J’ai le moral dans les chaussettes ! Une voix polie derrière moi « je passe à gauche ». c’est tricycle, puis c’est Fanette et enfin le ravito du relais (18km et un peu moins de 2h de course).
Tant pis ! Je m’arrête et fais quelques assouplissements et étirements. Je bois beaucoup et mange bien, puis repars doucement. Je m’essaye de retrouver une raison de continuer. Il faut encore tenir 17km et pas les plus faciles ! Un petit groupe de jeunes filles nous encouragent un peu plus loin. Et c’est là que je me dis que, puisque c’est foutu pour le chrono, et bien, je vais profiter un max de l’ambiance ! J’ai bien discuté ! Admiré le paysage ! Trouvé des personnes encore plus mal que moi ! Les ai soutenues, accompagnées et motivées !
Une grande promenade avec de belles côtes et de belles descentes. Un froid un peu piquant, mais supportable. Un petit vent du nord, surtout quand on arrive sur le plateau avec un léger grésil ! La dernière difficulté que j’avale, ma foi sans trop de peine. Il fallait sauter un grand fossé et s’agripper en face avec ce que l’on avait de disponible sur le moment : les mains, les pieds ou les dents ! Puis, de nouveau des monotraces sympa où je trainais ma patte tant bien que mal !
Les deux derniers kilomètres où j’activais un peu tout les autres malheureux concurrents, me donnait un certain courage pour continuer mes efforts ! On passe une petite route et on nous annonce plus qu’u n kilo. J’étais avec 5 personnes dont 2 femmes. Je cris, allez ! On relance ! On y va ! Je double le gars devant moi dans un baroud d’honneur et les deux femmes me suivent et nous arrivons tous les trois en 4h22 heureux quand même !
Bon, cette course, je ne vais pas la prendre comme référence ; et le premier qui me félicite, il va avoir de mes nouvelles !
Je retrouve Tricycle sur un petit nuage et le relais Fanette qui termine deuxième de leur catégorie ! Bravo à eux ! Moi, j’ai remonté mes chaussettes et redescendu mon bonnet pour me cacher un peu !
L’organisation de la course était vraiment parfaite ! Le parcours sans faille. Un petit trail qui à l’air d’un grand ! 35km quand même et plus de 1200m de dénivelé ! Et puis que dire de tous les bénévoles qui se caillaient tous mais gardaient le sourire ! Hip Hip Hourra !
